Trouver un(e) remplaçant(e) pour Noël quand on est infirmier(ère) à domicile en Belgique : mission impossible ?
Les guirlandes s’installent, les patients parlent des fêtes… et vous, dans votre coin, vous vous demandez comment boucler votre tournée du 25 décembre.
Un congé ? Oui, ça serait bien. Mais avec qui pour assurer les soins à votre place ?
Chaque fin d’année, c’est le même casse-tête : trouver un(e) remplaçant(e) fiable pendant la période de Noël.
Entre la pénurie de profils, la charge accrue de soins et les démarches à gérer, on peut vite se sentir dépassé(e).
Et pourtant, même en décembre, c’est possible.
Voici un guide pour vous aider à souffler un peu pendant les fêtes — sans culpabilité, et en toute sécurité pour vos patients.
Un congé ? Oui, ça serait bien. Mais avec qui pour assurer les soins à votre place ?
Chaque fin d’année, c’est le même casse-tête : trouver un(e) remplaçant(e) fiable pendant la période de Noël.
Entre la pénurie de profils, la charge accrue de soins et les démarches à gérer, on peut vite se sentir dépassé(e).
Et pourtant, même en décembre, c’est possible.
Voici un guide pour vous aider à souffler un peu pendant les fêtes — sans culpabilité, et en toute sécurité pour vos patients.
Pourquoi Noël complique tout ?
Décembre n’est jamais un mois simple : fatigue accumulée, météo rude, pression des soins chroniques qui augmentent…
Et du côté des remplaçants ? Beaucoup souhaitent aussi passer les fêtes en famille, ou privilégient des remplacements plus longs et mieux planifiés.
Résultat : peu de candidats disponibles, et une difficulté à déléguer à quelqu’un qu’on connaît mal.
C’est humain.
C’est aussi l’une des principales causes de renoncement aux congés pour beaucoup d’infirmier(ère)s à domicile.
Et du côté des remplaçants ? Beaucoup souhaitent aussi passer les fêtes en famille, ou privilégient des remplacements plus longs et mieux planifiés.
Résultat : peu de candidats disponibles, et une difficulté à déléguer à quelqu’un qu’on connaît mal.
C’est humain.
C’est aussi l’une des principales causes de renoncement aux congés pour beaucoup d’infirmier(ère)s à domicile.
Le vrai secret : anticiper (et pas qu’un peu)
Si vous voulez vraiment décrocher quelques jours de répit à Noël, la meilleure stratégie, c’est de vous y prendre tôt. Vraiment tôt.
Dès octobre si possible.
Dès octobre si possible.
- Octobre : parlez-en à vos collègues, activez vos contacts, et commencez à sonder les disponibilités.
- Novembre : diffusez vos annonces, soignez leur contenu, et commencez à trier les premiers retours.
- Début décembre : prévoyez une prise de contact, une rencontre (ou une matinée d’observation) pour évaluer l’adéquation avec votre tournée.
- Mi-décembre : finalisez les démarches administratives, préparez la passation… et commencez à souffler.
Où (et comment) diffuser votre recherche ?
Les solutions les plus efficaces restent souvent les plus simples :
👉 Dates précises, lieu, type de soins, rétrocession, avantage possible (prime pour le jour férié, tournée facile, patientèle sympa).
Faites simple, humain, et clair.
- Les groupes Facebook locaux de professionnels (soins à domicile, infirmiers en Belgique, etc.)
- Les réseaux de maisons médicales, les groupements de zones de soins ou plateformes infirmières
- Le bouche-à-oreille, toujours aussi précieux (vos collègues peuvent avoir des pistes)
- Les sites spécialisés belges (ex : Nursingjob, Infi-relai, etc.)
👉 Dates précises, lieu, type de soins, rétrocession, avantage possible (prime pour le jour férié, tournée facile, patientèle sympa).
Faites simple, humain, et clair.
Et quand quelqu’un répond… quoi vérifier ?
Quand une candidature arrive, ne foncez pas tête baissée.
Prenez le temps de vérifier les éléments indispensables :
Prenez le temps de vérifier les éléments indispensables :
- Inscription INAMI (ou numéro RIZIV)
- Assurance responsabilité civile professionnelle (RCP)
- Expérience en soins à domicile
- Capacité à utiliser vos outils (télétransmission, logiciel, etc.)
Un contrat, même pour 3 jours ? Oui.
Même si ce n’est que pour le 24, 25 et 26 décembre, le contrat de remplacement est obligatoire. Il protège tout le monde.
Pensez à y préciser :
Pensez à y préciser :
- Les dates exactes
- Le taux de rétrocession
- La gestion des frais (déplacement, matériel)
- Les modalités de facturation
- Une clause spéciale pour les jours fériés (bonus ou majoration)
Et si… vous ne trouvez personne ?
Un(e) bon(ne) remplaçant(e), même expérimenté(e), ne devinera pas ce que vous n’écrivez pas.
Préparez un petit dossier clair et pratique, avec :
Préparez un petit dossier clair et pratique, avec :
- Le planning précis
- Une fiche rapide par patient (soins, particularités, contacts)
- Les codes d’accès / clés / notes utiles
- Les infos sur la facturation, les logiciels, les protocoles
Une passation bien faite, c’est la clé
Ça peut arriver, même avec de la bonne volonté.
Si c’est le cas, voici quelques plans B à envisager :
Si c’est le cas, voici quelques plans B à envisager :
- Répartir une partie des soins avec un(e) collègue de confiance
- Reporter les actes non urgents (avec accord médical)
- Adapter la tournée : la regrouper, la raccourcir
- Et si aucune option ne fonctionne… prendre un mini-congé allégé, sans culpabilité. Mieux vaut un repos bien préparé qu’un remplacement à l’arrache.
En résumé
Trouver un(e) remplaçant(e) pour Noël, ce n’est pas facile.
Mais avec un peu d’anticipation, un cadre bien posé, et une communication claire, c’est tout à fait possible.
Et surtout… c’est mérité.
💙 Vous prenez soin des autres toute l’année. Ce serait bien que quelqu’un vous aide, ne serait-ce que quelques jours, à prendre soin de vous aussi.
Mais avec un peu d’anticipation, un cadre bien posé, et une communication claire, c’est tout à fait possible.
Et surtout… c’est mérité.
💙 Vous prenez soin des autres toute l’année. Ce serait bien que quelqu’un vous aide, ne serait-ce que quelques jours, à prendre soin de vous aussi.